Les jeudis 12, 19 et 26 octobre et 2 novembre 2023
de 9 h 30 à 12 h
PROFESSEUR : Vincent Lapointe, chef d’orchestre
L’orchestre symphonique est un instrument à part entière. Tout au long de ces rencontres, nous suivrons le cheminement des ensembles de musique dite « de chambre » jusqu’à l’orchestre complet que l’on connaît aujourd’hui. Nous explorerons les éléments qui ont nécessité sa transformation à travers les compositeurs et leurs œuvres et les exigences toujours grandissantes des uns et des autres. Enfin, nous tenterons de faire quelques parallèles entre les compositeurs et leurs œuvres, celles-ci devenant alors des miroirs de leur psyché.
1re rencontre
De la Renaissance à l’ère baroque
Les petits ensembles de la Renaissance ont évolué et sont devenus des orchestres. Les dimensions culturelles, sociales, technologiques et conséquemment, instrumentales, sont au cœur de ces transformations musicales.
2e rencontre
Le classicisme : de Haydn à Beethoven, en passant par Mozart et leurs contemporains
La volonté des compositeurs de repousser les limites des cadres existants a amené des transformations profondes dans l’approche de l’écriture des œuvres et nécessairement, de leur orchestration. L’instrument devait trouver de nouvelles voies.
3e rencontre
L’ère romantique : l’héritage du classicisme et des Lumières
Le foisonnement des idées, des courants de pensées, autant que le regard sur le Temps ouvrent des horizons qui parfois mèneront à des excès. Les œuvres pour orchestre deviennent des véhicules psychologiques et sociaux pour leurs protagonistes.
4e rencontre
Le postromantisme et l’époque moderne
La fin du XIXe et le début du XXe siècle signent la fin des conventions, l’éclatement des formes et de la tonalité, dogmes qui ont dominé et régi la musique pendant plus de 600 ans. De nouvelles façons de penser et d’inventer la musique, parfois radicales, marquent les créateurs et leurs œuvres. L’Individu prend toute sa place. Tout cela se traduit de façon éloquente dans la construction des œuvres orchestrales.
RESPONSABLE : Céline Laperrière