JEUDI DE 9 H 30 À 12 H - DU 13 OCTOBRE AU 3 NOVEMBRE
Membre : 50.00 $
Non-membre : 70.00 $
Responsable : Céline Laperrière
Professeur : David Hanna, Ph. D. en géographie, Université McGill
L’architecture du grand Montréal est examinée depuis 1900, divisée par cycles de construction (cycle états-unien, cycle innovant, cycle post-moderne…). Le cheminement, les aspirations, goûts et modes de vie de nos grands-parents, parents et les nôtres, sont clairement inscrits dans les maisons, édifices et églises que nous voyons tous les jours. Tout est placé ici par rapport à chaque époque de l’Histoire afin de mieux comprendre ce que ces bâtiments nous racontent.
1re rencontre
La période post-victorienne laisse de côté l’architecture du pittoresque pour une plus grande rigueur néo-classique. Nous l’appellerons le « cycle impérial » car l’impérialisme et l’engouement pour l’empire romain est à son apogée.
2e rencontre
Après la double catastrophe de la Première Guerre mondiale et de la pandémie de grippe espagnole qui l’a suivie, nous assistons à l’avènement des styles plus sobres du « cycle entre-guerres » et à l’émergence de l’Art déco. Après la crise, nous observons le bref « cycle bipolaire », à cheval entre le traditionalisme et le modernisme.
3e rencontre
Le grand « cycle états-unien » domine après la guerre, durant lequel les styles d’origine américaine sont très populaires. Lui succède le « cycle innovant » durant les années 1960 et 1970, faisant place à une créativité moderniste jamais vue.
4e rencontre
La réaction au modernisme arrive durant les années 1980 avec le « cycle post-moderne » puis davantage durant les années 1990 et 2000 avec le « cycle traditionaliste », durant lequel se succèdent une panoplie de styles historicistes. De nos jours, le modernisme reprend le dessus avec le « cycle constructiviste-déconstructiviste »
Photo : Où est cette splendeur Art Déco à Montréal?
Photo : David Hanna